Genèse du BDSM POSITIF
Je pratique le BDSM depuis 1982 à l’époque ou il se nommait juste SM. Ma copine de l’époque était libertine et soumise et ne trouvait pas de dominant proche de chez elle. Elle m’a initiée au bdsm m’a appris les bases de la DS. J’ai adoré et j’ai voulu apprendre davantage.
Elle m’a proposé de rencontrer son ancien Maître dans un bar pour faire connaissance et lui demander de me former. J’acceptais avec enthousiasme et je fis la connaissance d’un personnage fascinant avec un fort charisme. Un aristocrate vivant dans un château médiéval, professeur d’art martiaux avec des airs de M. Miyagi !
J’ai été invité avec ma copine à visiter le donjon bdsm caché dans les caves du donjon du château. Il recevait quelques soumises avec qui il pratiquait l’éducation SM en quête du subspace qu’il nommait ’’l’extase diaboliquement divine’’.
Nous sommes descendus dans les entrailles du donjon et là j’ai découvert un univers fascinant et nouveau pour moi. Cages métalliques accrochées a des potences, piloris, carcans, cheval de bois, chevalet, et tout un tas d’instruments et d’objets inconnus pour moi ! Je questionnais le Maître sur l’usage des ses objets inconnus pour moi et en guise de réponse, il me demanda de lui ’’prêter’’ ma copine pour m’en faire la démonstration. J’acceptais, elle était enthousiaste de refaire une ’’vraie’’ séance de SM avec son ancien Maître. Il me donna des consignes de sécurité, m’expliqua mon rôle, les règles de base et commença. Ce fut une journée inoubliable. 9 heures de plaisir. Je ne reconnaissais plus ma copine, c’était une autre femme, plus intense, épanouie, qui allait d’orgasmes en orgasmes. Je ne l’avais jamais vue ainsi. Il jouait avec son esprit, avec son corps, avec la douleur, avec le plaisir en virtuose. Le plus incroyable c’est que malgré ses problèmes d’érection, il lui procurait des orgasmes d’une force incroyable. Parfois, il m’utilisait comme ’’étalon’’, mais malgré ma vigueur sexuelle, ce n’est pas moi qui la faisais jouir, mais lui, au moment qu’il choisissait avec l’intensité qu’il désirait jusqu’à la fameuse ’’l’extase diaboliquement divine’’, le subspace. Elle entra en transe et je ressentais son orgasme au plus profond de moi. Nous sommes restés sur un petit nuage toute la soirée envahie par une sorte de béatitude inconnue et très agréable, un sentiment de bonheur total.
Je demandais au Maître de m’apprendre son Art et il accepta. Pendant 6 mois, il fit ma formation. Il avait un charisme et une grande noblesse d’esprit et de cœur. Il avait un univers BDSM fascinant fait de protocoles, de cérémonies qui apportaient une dimension fantasmagorique aux pratiques sexuelles et SM.
Dans le passé, il avait organisé de grandes fêtes SM et libertines, mais suite a des problèmes de santé, il avait tout cessé. Il me présenta son cercle d’amis et je fus invité è des soirées privées aussi bien libertines que SM et j’y vécut des aventures extraordinaires, toujours plaisantes…
Par goût de l’aventure, j’ai voyagé dans le monde entier et découvert de nouveaux plaisirs…
J’ai vu l’arrivée d’internet, la démocratisation du SM et la naissance du bdsm. La porno bdsm, le cinéma ont rendu populaire le bdsm. N’importe qui c’est mis è faire n’importe et j’ai rencontré de plus en plus de soumises victimes d’abus, ayant vécue de fortes frustrations et déceptions.
La naissance du BDSM Positif
Pour faire revivre la magie de ce que j’ai connu et faire renaître un univers bdsm sublime et raffiné, débarrassé des côtés négatifs et toxiques de certaines pratiques actuelles, j’ai créé le BDSM POSITIF pour en faire une discipline de développement sexuel mutuel et personnel axée sur l’exploration et la recherche des plaisirs, le lâcher prise, le bien-être, le dépassement de soi.
Le BDSM POSITIF est une véritable pratique de domination/soumission complète. On y retrouve tous les aspects du BDSM, le côté initiatique, les protocoles, la psychologie, la sexualité, le physique et les rites et cérémonies.
Il procure un lâcher-prise total. Tout y est possible, mais de manière consensuelle et ce qui peut blesser physiquement ou moralement est banni.
Par l’éducation bdsm positive, la soumise va progresser, se dépasser et supprimer ses limites, s’entraîner, devenir endurante sexuellement, physiquement et moralement, découvrir l’extase hypnotique et le subspace, l’orgasme suprême.
Elle va franchir les portes de l’interdit en quête du bonheur.
Dans le bdsm positif, on travaille en même temps l’esprit, le corps, les sens pour stimuler les zones érogènes du corps et de l’esprit, décupler les sensations, jouer avec les émotions, les perceptions de l’esprit, mélanger le plaisir, la douleur pour libérer des hormones qui vont modifier son état de conscience, ses perceptions pour lui faire accéder à un état d’extase et de bien être, de relâchement, de lâcher prise ce qui va lui permettre de se dépasser avec facilité et lui faire vivre des orgasmes intenses, très longs, et le subspace.
Le BDSM POSITIF par ses règles permet également d’acquérir un savoir vivre, savoir plaire, savoir séduire, transposable ensuite dans la vie vanille et permettant d’être considéré(e) comme une personne loyale, fiable et appréciée de ses proches. Cela a radicalement transformé la vie de plusieurs soumises ayant fait une éducation complète en changeant totalement l’image qu’elle projette et en améliorant leurs relations interpersonnelles.