La règle
Pour prendre le petit déjeuner, Monsieur Chauvet m’avait fait enlever la sortie de bain. J’ai pris le petit déjeuner, nue. Ce n’était pas gênant après la nuit que nous venions de passer. Désormais, je serai souvent dans cette tenue. Il dit que je suis belle et désirable. Tous ses compliments me touchent. Il parle bien. C’est un professeur. C’est mon professeur. Ce matin-là, ce fut la dernière fois que je prenais une douche dans une salle de bain à la porte fermée. Désormais, je devais toujours laisser la porte de la salle de bain ouverte afin de lui permettre de venir me voir. Je perdais sur mon intimité mais je trouvais ça mignon qu’il vienne me voir quand je me douchais.
La première journée ensemble, Monsieur Chauvet n’avait pas cours à l’université. Il est resté chez lui et moi avec. Nous avons refait l’amour. Plusieurs fois. La nuit aussi. Le lendemain, Monsieur Chauvet avait cours. Il est donc parti à l’université mais il me trouvait fatiguée et il a préférait que je me repose dans ma chambre. Je n’ai pas compris pourquoi que je devais avoir une chambre à moi alors que je dormais avec lui. Dans ce cas, une chambre suffit et il y avant le salon, la cuisine. Et, ce qu’il appelait, ma chambre était une petite pièce sans fenêtre. Je suis un peu claustrophobe alors passé toute la journée dans cette pièce, ce n’était pas terrible. Il n’y avait pas de télé ni de radio. J’avais laissé mon téléphone dans la chambre. Je ne pouvais pas aller le chercher parce que la porte de ma chambre était fermée à clé et je n’avais pas cette clé. En fait j’étais enfermée. Ce soir-là, il est rentré tard. Il m’a fait sortir de la chambre où j’avais passé la journée. Je lui ai demandé pourquoi il avait fait ça. Il ne m’a répondu. Il m’a emmenée sur le lit. Nous avons fait l’amour. Il avait été plus sauvage que la veille. Ca ne me déplaisait pas non plus. Il m’a sodomisée. Il s’est endormi juste après.
Le jour suivant, j’ai accompagné Monsieur Chauvet à la fac. J’avais cours avec lui. J’avais remis la robe que je portais lors de notre rencontre mais sans culotte ni soutien-gorge. J’étais ainsi assise entre les étudiants qui ignoraient les dessous de ma tenue. A la pause, il me demanda de le rejoindre dans le salon où nous nous étions vus la première fois. il a enlevé ma robe et il m’a baisée à toute vitesse et nous sommes retournés en cours. Lui parlait aux étudiants et moi j’étais assise à le regarder. Je sentais le stylo qu’il avait mis dans mon vagin.
Nous avons pris des habitudes quand nous étions ensemble. Quand je révisais ou faisais mes devoirs, j’avais le droit de mettre une culotte. C’était une des rares culottes que j’avais pu ramener des chez moi. Nous étions passés à mon studio et il avait sélectionné les vêtements que je pouvais emmener chez lui. Pas grande chose. Il a dit qu’il m’en achètera au fur et à mesure. Je travaillais sur le canapé. Il m’aidait en me caressant les fesses. Autre cérémonial, l’apéro du soir. Il m’avait offert une très jolie robe noire avec de la broderie blanche. Très courte, moulante et son manche. Il disait que j’étais adorable comme ça et je crois bien qu’il avait raison. Je me sentais très jolie à ses côtés. Je lui servais un whisky comme il aimait puis je m’asseyais par terre et je le regardais boire tranquillement.
Je sortais avec mon professeur. J’en tirais une grande fierté mais, d’un commun accord, nous avons décidé que cela ne devait pas se savoir. Alors, ce n’était pas de ma faute. J’ai essayé de lui l’expliquer mais il n’a rien voulu entendre. A la fac, personne ne savait que j’étais avec lui. Les étudiants continuaient à me draguer en permanence. Je ne pouvais rien leur dire. Certains insistaient. Certains étaient drôles comme Florian. C’est vrai qu’ils me faisaient rire. On ne faisait rien de mal. Mais c’est vrai que quand vous nous avez vus, je riais à en pleurer. Ce jour-là, je portais une robe bleue. Je m’en rappelle parce que le jour où j’ai été punie pour la première fois. En rentrant, il m’a fortement disputé.
« Tu as contrevenu à la règle essentielle !
– quelle règle ?
– la règle de ne jamais rire avec quelqu’un d’autre sans mon autorisation !
– mais je ne savais pas !
– et bien maintenant, tu vas le savoir et je vais de faire rentrer ça dans la tête. Enlève ta robe et suis-moi ! »
J’ai enlevé ma robe et je l’ai suivi nue. Nous nous sommes rendus dans une grande pièce que je ne connaissais pas. Trois des quatre murs étaient formés par une grande glace. Je pouvais me voir démultipliée. Il y avait une table, une armoire, un banc. Sur un mur, il y avait une croix en bois et cuir. Impressionnante ! Et devant moi, il y avait un pilori comme dans les films. Monsieur Chauvet l’a ouvert et m’a fait signe de poser ma tête. Puis mes poignets de chaque côté. Il a refermé et je me suis immédiatement sentie prisonnière. J’étais prisonnière. Je ne pouvais pas bouger. Il a écarté mes pieds et me disant de rester ainsi. J’ai levé la tête et je me suis vue devant la grande glace qui était devant moi. J’ai vu mon visage et mes deux mains qui pendaient. J’ai vu aussi Monsieur Chauvet derrière moi. Il tenait un martinet dans sa main. Il a levé sa main. Il l’a abaissé d’un seul coup et j’ai tressailli de douleur.
« Pour cette première fois, ce sera 30… Lorie ! »
Et j’ai reçu 30 coups de martinet sans pouvoir bouger. Quand je levais les yeux je me voyais grimacer de douleur. Mes fesses me brulaient. Je ne pouvais pas me soulager en les massant. Monsieur Chauvet est parti. J’étais seule. L’éclairage de la salle avait changé. Sombre autour de moi et des projecteurs qui m’éclairaient. J’étais exposée comme dans un musée. Je suis restée là plusieurs heures. Monsieur Chauvet est venu me chercher. Il m’a détachée et nous sommes montés dans son salon. Je me suis mise à genoux devant lui. Il s’était assis dans son fauteuil.
« Alors, Lorie j’attends tes remerciements !
– merci… »