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Le renforcement positif et négatif non abusif en bdsm
Article mis en ligne le 24 janvier 2023
dernière modification le 23 novembre 2023

par Mestre Ulysse
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 Le renforcement positif en bdsm  

Peu utilisé en bdsm, le renforcement positif est utilisé en séance et surtout hors séance pour guider son soumis ou esclave vers l’atteinte des objectifs en l’orientant positivement vers la bonne conduite à adopter et en conditionnant son esprit à obéir en étant enthousiaste et proactif...

Il crée une complicité, une confiance, qui permet à la soumise ou esclave d’apprendre à obéir sans se questionner, sans doute ou interrogations, de développer une confiance parfaite et d’accepter et d’aimer sa condition et ses choix. Le renforcement positif encourage les bons comportements par des récompenses. Un exemple de renforcement positif indispensable est la décompression après une séance avec câlin, compliments... En 24/7, les séances sont un outil de dressage et d’éducation, mais ce n’est pas le seul, dans la vie quotidienne, on garde une attitude kink par des règles, des protocoles, des attitudes, des demandes spéciales, des défis et il est indispensable d’utiliser le renforcement positif pour renforcer la soumission, le lien et faire de la relation une réussite.

En bdsm, le renforcement positif a pour résultats :

  • d’augmenter la motivation,
  • le goût de l’effort,
  • la confiance,
  • une amélioration de l’estime de soi,
  • il permet une relation saine et équilibrée
  • il permet une écoute et une communication positive.

Exemple de récompenses en renforcement positif :

  • les félicitations et compliments,
  • des gestes tendres, câlins, caresses, bisous,
  • la reconnaissance des efforts accomplis, leur valorisation,
  • obtention de certains privilèges par un système de points de récompense menant à des cadeaux, des sorties ou les activités spéciales...

En bdsm en séance on utilise le renforcement négatif en punissant la soumise ou esclave, mais on peut y ajouter du renforcement positif.

 Le renforcement négatif non abusif

Le renforcement négatif est utilisé lors des dressages, au moindre mauvais comportement on donne une punition   immédiate. À cela peuvent s’ajouter des punitions ’’injustes’’ et arbitraires pour inspirer la crainte et obtenir une obéissance sans faille. Une fois ce résultat atteint, on ajoute du renforcement positif. L’utilisation du renforcement positif et négatif devient une façon d’éduquer et de dresser son soumis à l’obéissance et de créer un lien d’attachement fort.
Au fur et à mesure de la progression de l’esclave ou de la soumise, le renforcement négatif diminue et le renforcement positif augmente.
Lorsque la complicité est parfaite entre Maître et soumise, le renforcement négatif disparaît tout en restant présent par son côté dissuasif.

 La punition d’accroissement sensoriel   et sexuel.

En utilisant le renforcement positif, la punition est débarrassée de son aspect éducatif, des peurs qu’elle peut inspirer pour prendre la vraie place qu’elle doit avoir en bdsm, celle d’accroissement sensoriel et sexuel .
La soumise libérée de ses peurs et craintes, peut se laisser aller à un don de soi total, à un lâcher prise complet et vivre ses passions en savourant chaque instant.

Attention, je distingue punition et correction.
La punition est CSS   (consensuelle, sûre, saine) reste dans les limites définies.
La correction est abusive, brutale, elle ne respecte pas les limites CSS. Si vous en êtes victime, c’est un abus. Cesser la relation.

 Les dangers du renforcement négatif

Les malveillants en Bdsm utilisent un conditionnement associant maltraitance et plaisir dont le principe est simple, il découle des travaux Pavlov sur le conditionnement.

Il y a trois étapes :

  • Étape une : la récompense est faite de jouissance sexuelle qui provoque une récompense inconditionnée, le sentiment d’excitation
  • Étape 2 : On ajoute la dégradation (stimulus) associée à la jouissance sexuelle, la récompense, qui provoque une récompense inconditionnée, le sentiment d’excitation
  • Étape 3 : On supprime la jouissance sexuelle et la dégradation (stimulus) provoque une récompense inconditionnée, le sentiment d’excitation.

Une fois le stimulus bien implanté, la soumise se met à apprécier la maltraitance, sans attendre de “récompense”.
La soumise n’est plus capable de différencier la douleur et le plaisir et crois que ce qu’elle aime n’est pas le plaisir, mais la douleur et la dégradation.

On obtient ainsi un conditionnement ou la soumise se retrouve excitée à l’idée de sa propre dégradation et destruction. Ce type de conditionnement destructeur est d’autant plus fort lorsqu’il qu’il est fait consciemment par un partenaire sadique.

Dans ce cas, l’excitation, les pratiques bdsm et sexuelle deviennent traumatiques et la soumise est conditionnée pour aller de plus en plus loin pour satisfaire les envies sadiques de son partenaire. Elle va connaître les blessures physiques et morales, traumatismes et va petit à petit descendre aux enfers dans une spirale incontrôlable... L’estime de soi de la soumise est détruit, elle a perdu son libre arbitre et va vivre beaucoup de problèmes, abus, dépression pour plaire au Dominant qui se nourrit de sa destruction.

Pour éviter ce phénomène destructeur ou pour réapprendre le plaisir au soumise ayant été victime de renforcement négatif , j’utilise le Le renforcement négatif non abusif.



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