Bonjour a toutes et tous.
Je suis ACC. J’ai 36ans. J’ai toujours ete dominant avec les femmes que j’ai rencontré. Et depuis 10ans je me suis penché sans le savoir et sans connaitre le BDSM (et oui) dans des relations où j’ai cherché à épanouir mes soumises dans leurs envies, leur faire chercher au plus profond d’elles leurs veritables envies, cachées ou inavouées. Et petit à petit j’ai commencé aussi à les motiver dans leur vie personnelles, les gratifier, les aiguiller.
Moi qui était dominant, je commençais a employer tous les codes du BDSM sans meme les connaitre.
En parcourant ce site, riche d’enseignements, j’ai découvert que j’avais travaillé de moi meme mes erreurs du passé avec mes premières soumises : la punition systematique, trop leur en demander, leur demander des choses inateignables etc. Et petit à petit la psychologie a pris une grande part dans ce que j’appelle l’éducation. Celle qui leur permet de s’avouer, de se découvrir, d’oser etc.
Et apres 10ans de pratique, en ayant travaillé sur mes erreurs, et en aprenant beaucoup sur certaines branches de la psychologie (notamment la PNL), je me
Permets de vous donner ma vision des choses, qui vont certaines fois à l’encontre de ce que j’ai lu en parcourant ce site de nombreuses heures.
Ma soumise actuelle que j’ai en main depuis un an, m’avait fait part dés notre rencontre qu’elle aimait les ordres, l’autorité et « faire plaisir ». Elle ne m’avait pas parlé d’etre soumise. Je l’ai éduqué doucement. Pour moi le dialogue est primordial et doit faire partie prenante de la relation. Je n’ai pas choisi de contrat en tant que tel, signé. Mais plus un contrat oral qu’elle me récite par cœur à chaque fois que nous nous voyons. Et je lui demande si elle est toujours d’accord avec ces termes.
Ma vision de « mon BDSM » est une relation où chacun y trouve son compte, je l’emmene vers des envies inavouées ou nouvelles pour elle, et pour ma part elle réalise aussi mes fantasmes.
Dans ce que j’appelle education, la punition fait partie intégrante de la relation. Elle peut prendre la forme de défis à relever ou bien de punitions physiques.
Car la douleur fait, pour moi, partie intégrante de cette éducation.
Au début de chaque séance, cette douleur me permet d’evaluer l’etat psychologique de ma soumise.
Tous les 4 a 5 mois environ, je réalise un test de resistance a la douleur, qui me permet de savoir sur une echelle de 0 a 10, comment me comporter avec ma soumise. Que ce soit pour l’education ou les punitions.
Mais de voir egalement son chemin parcouru par rapport à cette resistance à la douleur. Car pour moi, cette douleur conditionne d’entrée de jeu notre séance. Je m’arrange pour qu’elle avoisine un 7 en terme d’echelle de douleur (le 10 donnant lieu à un Stop de ma soumise).
Mais cette douleur, mêlée aux yeux bandés et quelques restrictions de mouvement, met la soumise dans un état d’acceptation de la séance.
Pour ce qui est de la douleur par punition physique, oui je la pratique. En 1 an, ma soumise a vécu 4 punitions. La 1re etait légère (un 7 pour elle). La 3e a été un 10 mais elle ne m’a pas dit Stop.
Je prends soin de discuter pendant de longues minutes avant une punition. Pour laisser ma soumise me dire si elle mérite cette punition, et si elle ne la mérite pas, selon elle, on en discute. Il m’est arrivé de ne pas donner une punition car ses arguments étaient recevables.
Je ne suis pas partisan de laisser le
Choix des punitions à ma soumise. Elles sont l’objet de ma réflexion, et je me sers quelques fois du tableau des envies et pratiques, que je lui ai fait remplir sur ce qu’elle accepte, ou non, sur une note de 0 a 5. Pour aller vers des envies qui lui semblaient irrecevables au début. Ça a le don de la choquer, mais fait avec tact, ça lui permet de réfléchir sur ses manquements, et bien souvent celles ci deviennent des envies acceptables...
Pour finir aprés ce long monologue, je voudrais parler du Subspace . C’est une chose que j’ai appris a créer « facilement » en connaissant mes soumises par cœur, en créant un cocon favorable, en alliant douleur et plaisir. Et c’est un pur plaisir, le plus gratifiant dans ma qualité de « Guide », que de les voir avoir besoin de plus d’1h pour récupérer du plaisir qu’elles ont pris. Les jambes qui tremblent, les spasmes, les entendre dire « merci », les yeux dans le vide. Là est ma vraie raison d’agir : leur epanouissement avant mon plaisir sexuel.
Merci de m’avoir lu.
